13 mai – Belle fête de Notre Dame de Fatima !
Notre Dame apparut pour la première fois à Fatima, le 13 mai 1917, à Lucie, François et Jacinthe. Nous vous proposons aujourd’hui, en union de prière avec nos amis portugais et en récitant la nouvelle [Neuvaine de St Jean-Paul II->http://boutique.labonnenouvelle.fr/551-carte-priere-neuvaine-a-saint-jean-paul-ii.php ], l’histoire de ces apparitions tirée du livre « Mémoires de soeur Lucie », p. 165-167.
Lucie, devenue carmélite, raconte :
[Lucie, François et Jacinthe s’amusaient à construire un mur autour d’un buisson, quand tout à coup ils virent un éclair. Pensant qu’un orage se préparait, ils rassemblèrent leur troupeau pour le ramener à la maison. Un second éclair se produisit et,]
« Nous v îmes, sur un petit chêne-vert, une Dame tout habillée de blanc, plus brillante que le soleil, irradiant une lumière plus claire et plus intense qu’un verre de cristal rempli d’eau cristalline, traversé par les rayons du soleil le plus ardent. Nous nous arrêtâmes surpris par cette apparition. Nous étions si près que nous étions dans la lumière qui l’entourait, ou plutôt qui émanait d’Elle, peut-être à un mètre et demi de distance, plus ou moins ».
Alors Notre-Dame nous dit :
– N’ayez pas peur, je ne vous ferai aucun mal.
– D’où venez-vous, Madame ? Lui demandai-je. – Je suis du Ciel.
– Et que voulez-vous de moi ?
– Je viens vous demander de revenir ici à cette même heure, le 13, pendant six mois consécutifs. Ensuite, je dirai qui je suis et ce que je veux. Je reviendrai encore une septième fois. »
– Est-ce que j’irai aussi au ciel ?
– Oui, tu iras
– Et Jacinthe ?
– Oui
– Et François ?
– Aussi, mais il devra réciter beaucoup de chapelets.
Je me souvins alors de poser une question au sujet de deux jeunes filles qui étaient mortes depuis peu. Elles étaient mes amies et elles venaient à la maison apprendre à tisser avec ma soeur a înée.
– Est-ce que Maria das Neves est déjà au ciel
– Oui, elle y est.
– Et Amélia ?
– Elle sera au purgatoire jusqu’à la fin du monde.
Il me semble qu’elle devait avoir entre 18 et 20 ans.
– Voulez-vous vous offrir à Dieu pour supporter toutes les souffrances qu’il voudra vous envoyer, en acte de réparation pour les péchés et pour la conversion des pécheurs ?
– Nous le voulons.
– Vous aurez alors beaucoup à souffrir, mais la grâce de Dieu sera votre force !
C’est en prononçant ces dernières paroles (la grâce de Dieu, etc.) qu’Elle ouvrit pour la première fois les mains, et nous communiqua, comme par un reflet qui émanait d’elles, une lumière si intense que, pénétrant notre coeur et jusqu’au plus profond de notre âme, elle nous faisait nous voir nous-mêmes en Dieu qui était cette lumière, plus clairement que nous nous voyions dans le meilleur des miroirs. Alors, par une impulsion intérieure qui nous était communiquée, nous tombâmes à genoux et nous répétions intérieurement :
– « ô très Sainte Trinité, je vous adore. Mon Dieu, mon Dieu, je vous aime dans le Très Sacrement… ».
Les premiers moments passés, Notre Dame ajouta :
– Priez le chapelet tous les jours pour la paix dans le monde et pour la fin de la guerre ! »
Le 13 mai 1981, souvenons-nous:
Il y a 33 ans, attentat place Saint-Pierre… Il y a 33 ans, à 17 h 17, la place Saint-Pierre, lors de l’audience hebdomadaire, saint Jean-Paul II était victime de l’attentat qui aurait dû lui coûter la vie.
En effet, le 13 mai 1981, à 17 h 17, la main d’Ali Agça a tiré mais « une autre » a dévié la balle, selon l’analyse de Jean-Paul II lui même, qui voit là une intervention de la Vierge Marie : c’était la fête de Notre-Dame de Fatima. Après l’attentat, le pape s’est fait apporter le troisième secret de Fatima, et il a permis qu’il soit publié en l’an 2000 à Fatima, lors de la béatification des pastoureaux Jacinta et Francisco : le message de la Vierge, confié à la troisième voyante, Lucie. A l’occasion de ce voyage, le pape a offert à la Vierge de Fatima l’anneau que le cardinal Stefan Wyszynski lui avait offert. Il avait auparavant donné au sanctuaire une des balles qui l’a frappé et elle a été sertie dans la couronne de la statue de la Vierge. Le pape Jean-Paul II a invité les fidèles à prier Marie et à célébrer cette fête, qu’il a voulu inscrire au calendrier universel, en disant : « Je vous encourage à vous adresser sans cesse et avec confiance à Marie, et à lui confier vos voeux ».
Article paru dans Zénit le 13 mai 2004