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St Fiacre en fête ce dimanche 2 septembre 2012

…Le moine St Fiacre revenait de fêter Pâques à  Meaux et souffrit cruellement de la soif le long du chemin. Dieu lui accorda un miracle: de son b ton planté en terre jaillit une source, claire et fraîche qui lui permit de se rafraichir à  satiété. C’est sur son emplacement que la piété populaire construisit le petit oratoire que l’on peut toujours voir à  St Fiacre…
Fête le 30 août, c’est aujourd’hui dimanche 2 septembre que le petit village de St Fiacre, honore ce moine irlandais devenu célèbre, qui vint évangéliser notre Brie en 650. A partir de 9h00, nous prierons près de cette fameuse fontaine St Fiacre en compagnie du Père Philippe Legrand, avant d’aller en procession jusqu’à  l’église à  10H25. La cérémonie en l’honneur de Saint Fiacre sera célébrée à  10h45 et sera suivie d’un repas à  12h00, sur la place du village. Dans la suite de l’article, retrouvez le rappel de la vie de St Fiacre et le programme complet de cette journée de fête.

Biographie de Saint Fiacre
Saint Fiacre, fils d’un roi d’Ecosse, vivait au VIè siècle ; il fut élevé dans la science et la piété par des ma îtres habiles. Jeune encore, il sentit son âme enflammée par l’amour de la solitude et le désir de ne vivre que pour Dieu. Il s’embarqua pour la France, à l’insu de son père, et se choisit, près de Meaux en Brie, un lieu retiré, dans une forêt, où l’évêque lui concéda une portion de terre, et où il bâtit un couvent (monastère du Breuil) qu’il consacra à la Sainte Vierge, à laquelle il avait voué dès son enfance, une dévotion singulière.

Vénéré en Brie depuis le haut Moyen Âge, patron des jardiniers, mais aussi saint guérisseur spécialiste du fic (hémorroïdes), des chancres et des cancers, Fiacre fut un des saints les plus populaires de France. De nombreuses églises et chapelles, non seulement en France, mais aussi en Belgique et en Rhénanie, possèdent encore une statue plus ou moins rustique de ce moine à scapulaire et capuchon, l’air grave et parfois extatique, tenant une bêche dans sa main droite et un livre dans la gauche. Une iconographie foisonnante – miniatures, gravures, images de dévotion, enseignes, médailles et méreaux…- a soutenu son culte pendant des siècles. Ce personnage pieux et secourable, proche des fidèles et qui, dans sa représentation, allie les symboles du travail et de l’oraison a manifestement séduit. Depuis le Xe siècle au moins, on célébrait traditionnellement sa fête le 30 août.

Sa sainteté ne manqua pas d’attirer en foule vers lui les pauvres et les pèlerins.

Fiacre mangeait peu et employait presque tout le produit du travail de ses mains à la subsistance de ses pieux visiteurs. On lui amenait des possédés et des malades, et il les délivrait ou les guérissait en grand nombre. Cependant le petit terrain qu’il occupait étant devenu insuffisant pour subvenir à tant d’aumônes et à une si généreuse hospitalité, Fiacre fut obligé d’implorer de l’évêque une nouvelle concession de terre, et le prélat lui permit de prendre et d’utiliser tout ce qu’il pourrait entourer d’un fossé dans l’espace d’une journée. Chose merveilleuse, Dieu vint au secours du travailleur : la terre se fendait d’elle-même comme par enchantement, et un seul jour suffit au Saint pour entourer une étendue considérable.

C’est sans doute à cause des travaux de jardinage dont il occupait les loisirs que lui laissaient la prière et le service de Dieu, que saint Fiacre est regardé comme le patron des jardiniers.

Tandis qu’il jouissait tranquillement des délices de la solitude, des envoyés écossais vinrent lui offrir la couronne royale, dont son frère s’était rendu indigne. Fiacre avait eu révélation de leur approche et obtint de Dieu, à force de larmes et de prière, de ne pas permettre qu’il sort ît de sa chère solitude pour être exposé aux dangers des honneurs du monde. Il devint aussitôt semblable à un lépreux. Quand les ambassadeurs furent arrivés près de lui, ils ne purent voir sans horreur ce visage défiguré, et ils n’eurent plus aucun désir de le faire monter sur le trône de ses pères. Fiacre mourut dans son ermitage ; il opéra de grands miracles après sa mort.

Il n’y a pas lieu de mettre en doute l’existence de Fiacre. Il fallait bien quelqu’un pour fonder le monastère du Breuil et pour occuper le tombeau de son église. Par ailleurs, le nom typiquement irlandais de Fiacre est, en dehors de lui, inconnu sur le continent.

Fiacre, patron des jardiniers, est un saint qui a joui d’une popularité exceptionnelle en France. On compte 522 statues de ce saint, généralement représenté avec une bêche, dont 229 antérieures au XVIIe siècle (Régine Pernoud, Les Saints au Moyen Âge – La sainteté d’hier est-elle pour aujourd’hui ?, Plon, Paris, 1984, p. 367). Dans la Somme, à Esclainvillers, le patron est Saint Fiacre. L’église possède sa satue et une relique : le bras de St Fiacre, mais il n’est plus visible au village. A Nevers (Nièvre), les jardiniers du bassin mara îcher de la Baratte, ont commémoré, en 2008, le tricentenaire de leur confrérie de Saint-Fiacre Local (la plus ancienne confrérie de la ville). C’est l’association Saint-Fiacre Loire-Baratte qui perpétue la tradition locale.

Dans le document en pièce jointe, prenez connaissance des festivités qui auront lieu aujourd’hui à Saint Fiacre.
En particulier, le Père Philippe Legrand nous aidera à réfléchir comment chacun de nous pouvons nous mettre au service des autres, à la suite de St Fiacre. Nous continuons en Eglise notre réflexion dans la perspective du grand rassemblement national à Lourdes prévu pour l’Ascension 2013, Diaconia.

Devant cette source miraculeuse, nous pourrons prier pour les intentions que nous portons dans notre coeur. La prière fraternelle et en groupe n’a pas d’égal pour soutenir tous les chers chers que nous confions au Seigneur.

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