Le 2 novembre nous nous souvenons de nos défunts
Prière de Thibaud :
Encore merci pour tout.
Que tout le monde soit fier de moi.
Encore merci aux infirmières, à ma famille, aux amis qui m’entourent.
Heureusement, il y a mon père auprès de moi, présent au fond de mon coeur.
Merci pour les soins, merci pour les cadeaux.
L’aumônerie, le caté, m’aident à surmonter mon angoisse. Encore merci à la messe.
Que mon père soit fier de moi. Bravo Thibaud, hip, hip, hourra !
Heureusement, il y a le Père Guillaume, il est là dans mon coeur pour toujours.
Nous te prions.
Offrir une messe, un beau cadeau pour ceux que l’on aime
Faire célébrer une messe pourquoi? Au moment de passer de ce monde à son Père, Jésus a institué l’Eucharistie de son corps et de son sang avec le pain et le vin et nous as dit: « Faites cela en mémoire de moi » (St Luc 22,19).
C’est pourquoi, chaque fois que la messe est célébrée, c’est le Christ en sa passion, sa mort et sa résurrection qui est rndu présent et offert pour la multitude.
C’est-à-dire qu’avec le prêtre et la communauté catholique, nous pouvons offrir et prier à toutes les intentions qui nous tiennent à coeur, pour les vivants et pour les défunts.
Les offrandes de messe: la messe n’a pas de prix.
Mais dès les origines de l’Eglise, les fidèles ont voulu montrer leur participation à l’Eucharistie, soit par des offrandes en nature, soit par des offrandes en espèces. Ces offrandes étaient destinées à participer aux besoins de l’Eglise et plus particulièrement à la subsistance des prêtres.
Actuellement, dans notre diocèse, l’offrande pour une messe est de 16 €. Mais, chacun donne selon ses moyens. Les intentions peuvent être inscrites à l’accueil de la paroisse (Tél: 01 64 63 82 77).
La prochaine messe à l’intention de Thibaud Chrétien sera célébrée
dimanche 7 novembre à 10h30 à Crécy.
Prière de la Toussaint: Quand j’atteindrai l’autre rive
Quand j’atteindrai l’autre rive,
Aurai-je été assez pauvre de coeur pour avoir besoin de Toi?
Aurai-je laissé mes veines richesses pour m’ouvrir à ta Parole?
Quand j’atteindrai l’autre rive,
Aurai-je été assez doux et miséricordieux pour pardonner,
Pour ne pas me venger de celui qui m’a blessé,
Pour ne pas juger trop vite celui qui n’est pas comme moi?
Quand j’atteindrai l’autre rive,
Aurai-je assez pleuré sur le sort d’une partie de l’humanité?
Aurai-je été assez persécuté pour la justice?
Aurai-je assez tenté d’ajuster notre monde à ce que Tu attends de lui?
Aurai-je été insulté pour Te défendre?
Quand j’atteindrai l’autre rive,
Aurai-je gardé un coeur pur, droit, sans hypocrisie,
Qui observe ta loi d’amour
et qui ne cherche pas à se sauver sur le dos des autres?
Quand j’atteindrai l’autre rive,
Aurai-je été un instrument de paix,
Pas un partisan de la paix,
Pas quelqu’un qui seulement condamne la guerre,
Mais qui construit la paix autour de soi,
Dans la famille, le boulot, le quartier, le pays?
Quand j’atteindrai l’autre rive,
Ferai-je partie du cortège des Saints?
Aurai-je part à Ton royaume?
La question est ouverte.
D’une part, je ne me sens pas encore saint,
Pas encore prêt,
Trop loin encore de ce programme que Tu m’as fixé,
Mais d’autre part, je connais ta bonté,
Je sais que Tu nous veux tous avec Toi,
Et je Te prie.
La vie devant moi est encore longue,
Ou courte, je ne sais pas,
Mais tu peux me donner ton aide
Pour être un peu plus pauvre, doux, pacifique, pur, miséricordieux,
Bref, j’ai besoin de Toi,
Ajuste-moi à tes vues.
Soutiens mes efforts.
Si Tu entres dans ma vie dès aujourd’hui,
Je sais que mes chances seront plus grandes
D’habiter un jour avec Toi.
(Prière de Toussaint sur le texte des Béatitudes (Mat 5, 1-12)