Christ est ressuscité ! Il est vraiment ressuscité ! Alléluia !!!
Marie-Madeleine trouve le tombeau vide
Qui est Marie-Madeleine ? On la surnommait « Magdaleine » » car elle était originaire de Magdala situé au N.O. du lac de Tibériade. C’est Luc (8, 2) qui nous raconte qu’elle avait été guérie d’esprits mauvais. Elle vivait une vie de débauche. Est-elle la femme pécheresse pardonnée de Luc ( (7, 36 sv) ?
Elle a accompagnée, avec d’autres femmes, le dernier voyage de Jésus à Jérusalem. C’est de loin qu’elle a vu où on ensevelissait Jésus.
Elle est incapable de faire le deuil et de très bon matin elle vient au tombeau avec des aromates pour ensevelissement. En arrivant, la pierre du tombeau est roulée. Le tombeau est vide. Qui a roulé la pierre ? Où est le corps ? Pour elle, on a enlevé le corps.
Sans hésitation, elle va trouver les disciples Pierre et Jean et les avertit.
C’est gr ce à une femme, ancienne pécheresse et devenue disciple ( !) qui va communiquer l’évènement aux disciples Pierre et Jean. Par-dessus tout, elle sera la première à qui Jésus ressuscité apparaîtra !
Aussit t, Pierre et Jean vont voir. Ils courent. L’un plus vite que l’autre, car plus jeune.
Le jeune, Jean, voit les bandelettes bien pliées. Pierre arrive et entre le premier. Mais aucune réaction. Il regarde. C’est tout. Ne se rappelle-t-il plus que le Seigneur lui avait bien dit qu’il ressuscitera ? Ne se rappelle-t-il plus tout ce qu’il a vécu avec Jésus pendant trois ans ? Aucun signe de foi ne se manifeste chez lui en la résurrection. Sa foi commence seulement à se manifester à la multiplication des poissons au lac de Tibériade (cf. Jn. Ch.21). Heureusement, il y a Jean qui lui dit que « c’est le Seigneur ». Alors ses yeux sur Jésus ressuscité commencent à s’ouvrir.
Jean, lui voit le tombeau vide. Il voit-, il croit.
C’est en voyant les bandelettes bien pliées qu’il voit et qu’il croit. C’était pour lui le signe de la résurrection. Lui, l’ami de Jésus avait été sûrement frappé par l’histoire de Lazare. En sortant du tombeau, il est lié avec les bandelettes. C’est alors que Jésus dit : « Déliez-le et laissez-le aller ». Jean en voyant dans le caveau les bandelettes bien rangées, il croit que Jésus n’est pas lié. Le mal n’a pas de prise sur lui. Il n’est pas mort. Il est vivant.
Après avoir averti le disciples du tombeau vide, Marie-Madeleine est revenu. Tout en pleurant, elle finit par regarder dans le tombeau. L’endroit où Jésus avait été posé est encadré par deux anges comme il était encadré par deux bandits sur la croix. Les deux messagers lui disent : « Pourquoi pleures-tu » ? Ainsi lui est permis de dire sa peine : « On a enlevé mon Seigneur et je ne sais où on l’a mis ».
Aussitôt elle se retourne et en face d’elle se trouve un homme. Elle ne sait qui c’est. Pourtant c’est Jésus qui lui pose la même question : « Pourquoi pleures-tu ? Qui cherches-tu » ? Voilà quelqu’un qui est attentif à elle et qui lui permet de dire sa souffrance. Elle croit que c’est le jardinier et n’hésite pas à lui poser la question : « C’est toi qui l’a enlevé ? Si oui, où tu l’as mis ». La réponse qu’elle reçoit « Marie ». Du coup sort de sa bouche « Rabbouni » (Ma ître ). Ses yeux s’ouvrent au Christ ressuscité.
Le Seigneur lui dit qu’il va partir vers le Père, « alors ne me retient pas ». Mais toi, va vers mes frères pour annoncer que je monte vers le Père. Elle va et annonce qu’elle a vu le Seigneur. Voilà Marie-Madeleine première apôtre qui annonce aux apôtres la résurrection du Seigneur.
En écrivant ce vécu de Marie-Madeleine, j’ai vu en moi l’humanité dans la tempête du virus.
Bien des hommes se sentent abandonnés par le Seigneur… et pourtant… Quand il y a des nuages devant le soleil on ne le voit pas… pourtant il est là…. derrière le nuages.
Beaucoup pleurent : Seigneur où est tu ?
J’espère que beaucoup de personnes, dans leur peine, se souviennent que le Seigneur dit : « Pourquoi pleurez-vous » ?
Les saintes femmes au sépulcre (Cf. Luc)
Ce sont celles qui avaient suivi Jésus. Ayant vu le tombeau où on avait déposé le corps, elles sont parties préparer les aromates. Ayant respecté le jour de repos, elles y vont le lendemain tôt. Elles trouvent un tombeau dont la pierre a été roulée. Un tombeau ouvert. Elles sont perplexes et aussitôt se trouvent devant elles deux hommes dans des habits éclatants. Du coup elles sont craintives mais elles entendent ces paroles : « Pourquoi donc cherchez-vous le vivant parmi les morts » ? On leur rappelle ce que Jésus avait dit auparavant. Sans hésiter, elles vont trouver les apôtres pour dire la grande nouvelle que Jésus est vivant. Ils ont du mal à croire les femmes. Pierre, quand-même, décide d’aller voir et il trouve un tombeau vide. Il ne sait de quoi en penser. Hé oui, Pierre est toujours le même ! Il lui faut du temps .
Ce même jour, Jésus fait route avec les disciples d’Emmaüs. (Luc. 24, 13 sv.)
Deux hommes, le soir de Pâque quittent Jérusalem. Ils retournent chez eux, à Emmaüs qui est à deux heures. Leur visage n’est pas au beau fixe. Avec gravité ils se racontent les événements vécus. Ils sont déçus. Ils ont de la peine. Ils avaient mis tout leur espoir en Jésus. Et voilà, c’est fini.
Jésus s’approche d’eux avec délicatesse. Il fait route avec eux. Les deux disciples ne le reconnaissent pas malgré les deux heures de route. Jésus voit bien leur préoccupation, leur désarroi. Ils sont interloqués par cet étranger qui leur pose la question de ce qui leur arrive.
« Vous ne savez donc pas ce qui est arrivé à Jérusalem ». Une fois qu’ils ont exprimés leur détresse, Jésus leur dit : « que votre coeur est lent à croire ». Alors Jésus leur raconte toute l’histoire sainte à partir de Moïse. Cela a pris le temps jusqu’à l’arrivée à Emmaüs. « Reste avec nous »
Et ils entrent dans l’auberge Et voilà que Jésus prend le pain, dit la bénédiction. Il le rompit et le leur donna. Du coup, il n’est plus là. C’est alors que leurs yeux s’ouvrirent.Ils se lèvent aussitôt pour refaire le chemin à Jérusalem et pour annoncer qu’il est ressuscité.
Nous retrouverons ce texte le 3ème dimanche de Pâques