Chemin de Croix sur My Cathomeaux à 15h
Prions pour ceux qui sont enfermés dans leur chambre, pour le personnel de la santé et ceux qui ont la lourde charge de la direction des EHPADs.
Cette puissance n’a rien à faire avec celle qui s’exprime dans la domination des autres. Elles ne peut pas être une expression d’amour.
La puissance de Dieu met l’homme debout.
La puissance de Dieu relève l’homme.
C’est l’Amour-même de Dieu qui est puissance.
Cette puissance, Jésus l’a manifestée jusque dans la croix.
La mort n’a aucune prise sur lui. Il est toujours le Vivant.
Par sa mort, il a vaincu la mort
pour que les hommes puissent
na ître à la vraie Vie.
La tunique du Seigneur peut-elle être divisée?
Après la crucifixion, les soldats se partagent les vêtements de Jésus. « Ils en firent quatre part, une pour chaque soldat ». Quand ils ont vu la tunique qui était sans couture, ils disent : « ne la déchirons pas ». St. Jean a tenu à mettre cet événement en lumière. Pour bien des Pères de l’Eglise, en particulier St. Cyprien, la tunique représente l’unité de l’Eglise. Très vite, nous avons tendance à dire : aujourd’hui, elle est divisée : Catholiques, Orthodoxes, Anglicans, Protestants, adeptes de Mgr. Lefrève.
La tunique, aujourd’hui, est-elle divisée ? Ce n’est pas parce qu’il y a plusieurs Eglises aujourd’hui, que la tunique du Seigneur est divisée. Les hommes peuvent diviser l’Eglise dans ce qu’elle a d’humain et de visible. Cette unité a été malmenée par nos conflits, nos déchirures. Par contre, aucun homme ne peut diviser son unité profonde. Cette unité profonde s’identifie avec l’Esprit-Saint. La tunique ne peut être divisée.
L’unité profonde ne peut être détruite car c’est l’unité-même entre le Père et le Fils. Les Soldats n’ont pas divisés la tunique, vêtement qui est près du corps . Par contre, ils ont divisés en quatre le manteau. Cela veut bien dire que les hommes peuvent diviser l’Eglise dans ce qu’elle a d’humain et de visible.
L’unité profonde est un don de Dieu. « L’unité avec Dieu et avec mes frères et soeurs est un don qui vient d’en haut, qui na ît de la communion d’amour entre le Père et le Fils et l’Esprit-Saint » (Beno ît XVI, 25 janv. 2013)
Un jour, la pleine unité existera, quand Dieu voudra. Mais en attendant, pour que nous devenions capable de recevoir ce don faut-il encore se laisser faire par l’Esprit-Saint afin que nous fassions des oeuvres d’unité.
Au cours de l’Eucharistie, n’hésitons pas à faire nôtre la demande après la consécration que le prêtre fait au nom de l’Assemblée : « Humblement nous te demandons qu’en ayant part au corps et au sang du Christ, nous soyons rassemblés par l’Esprit-Saint en un seul corps ». (P.E.2)