3ème dimanche de Pâques 2018
Le matin du premier jour, Pierre, après avoir été averti par les femmes, voit bien le tombeau vide. Il voit bien les bandelettes. Il reste dans l’étonnement. C’est tout. Serait-il comme les autres qui ne croyaient en la parole des femmes ?
Pendant que les disciples d’Emmaüs racontent leur expérience, voilà que Jésus est au milieu d’eux.
« La paix soit avec vous ». Jésus vient consoler, avec des paroles de paix, les disciples remplis de peurs et de doutes. Sa présence leur apporte la paix. Il montre ses blessures, ils peuvent le toucher. Ce n’est pas un fantôme. Malgré leur joie, ils ne croyaient pas et se posent toujours des questions. Jésus n’hésite pas à demander s’ils ont quelque chose à manger. Jésus tient à manifester qu’il est vivant, le Vivant. Après, il aimerait bien qu’ils fassent un grand pas : croire à la résurrection grâce aux Ecritures.
Grace aux Ecritures nous découvrir le Christ ressuscité.
Dans la mesure où nous nous laissons habiter par la Parole de Dieu, le Christ fait demeure chez nous, en chacun de nous. C’est une demeure où les portes et fenêtres sont ouvertes.
Une personne qui se laisse habiter par le Christ ressuscité, devient obligatoirement accueil. Ainsi à travers une telle personne on peut toucher le Seigneur. Il y a là une présence du Seigneur. Pour le Seigneur, c’est une des manières d’être présent parmi les hommes.
D’une certaine manière, l’homme peut aussi le toucher à travers le corps eucharistique. Le Christ ressuscité s’y rend présent. En recevant le corps de Jésus, nous recevons le germe de notre propre résurrection Affermi dans la foi, nous pouvons être témoins du Christ ressuscité.
Tonny Wiertz, prêtre