Vendredi Saint: la Passion de Jésus
En ce Vendredi Saint, commençons à méditer:
(1) Retrouvez en pièce jointe en bas de cet article, la prière de la neuvaine à la Miséricorde divine. C’est l’occasion de plonger dans la miséricorde divine le monde entier et nos proches. De grandes gr ces sont déversées en ce temps pascal. Ouvrons nos coeurs.
Mais, aujourd’hui, Vendredi Saint, le père Tony nous interroge:
C’était une tunique sans couture.Ne la déchirons pas »
Pourquoi donc Saint Jean tient-il à s’attarder à un tel détail ? Pourquoi insiste-t-il ? …
Aujourd’hui, ce soir, nous avons à prendre conscience que l’unité n’est pas d’abord un objectif à atteindre mais surtout un don à accueillir. Il y a un père d’Eglise, Saint Cyprien (3e s.) qui le souligne fortement.
Il nous invite à bien regarder ce qui se passe par rapport aux vêtements de Jésus.
Il y a la veste ou le manteau. C’est le vêtement extérieur. De plus, il portait près du corps un autre vêtement, la tunique. St. Cyprien nous explique que cela est bien symbolique. La tunique est tissée de haut en bas. Cela indique que l’unité apportée par le Christ vient d’en haut, du Père céleste. De ce fait, cette tunique ne peut être divisée. L’unité qui existe entre le Père et le Fils ne peut être détruite. Les hommes sont appelés à recevoir intégralement cette unité.
La veste ou le manteau était le vêtement extérieur, visible. Très symbolique aussi. Les soldats l’ont divisé en quatre. Pas la tunique ! Le manteau divisé en quatre, veut bien dire que les hommes peuvent diviser l’Eglise dans ce qu’elle a d’humain et de visible.
Au cours des siècles, le manteau est bien divisé. Il ne le sera plus lorsque tous les croyants en Christ accueilleront ensemble et pleinement l’unité qui existe entre le Père et le Fils. Ce sera l’accomplissement du Royaume qui n’est pas de ce monde.